La situation des infrastructures routières dans la capitale Kinshasa devient de plus en plus inquiétante, alarmante et même chaotique.
La quasi-totalité des routes de Kinshasa, appelée autrefois ''Kin la belle '' à travers de belles images qu'elle était censées dégagées, parmi lesquelles de belles infrastructures routières, pour ne citer que celles-ci. Aujourd'hui, la capitale n'est que l'ombre de lui-même en matière des infrastructures routières. Kinshasa est loin de revêtir sa plus belle robe d'antan comme à la belle époque de Léopoldville.
L'on croirait aujourd'hui se trouver dans une zone périphérique d'une ville éloignée de la capitale. Et pourtant, on se trouve bel et bien dans la capitale, plus encore, en plein centre ville qui est même le siège de toutes les institutions du pays.
Aucune commune de Kinshasa n'est épargnée quant au mauvais état des routes. Sans exception, toutes les 24 communes que compte la capitale, se trouvent dans un état de délabrement très avancé ou dire encore dans un état piteux, à commencer par les communes dites de premier rang, à l'instar de la Gombe, Ngaliema en parlant de Binza Ma Campagne, Lemba, Limete, Bandalungwa etc.
Contacté par votre rédaction, Bienfait Zihalirwa, expert sur les questions d'environnement explique l'impact ou les conséquences que présente le délabrement de ces routes sur le plan environnemental.
Bienfait Zihalirwa note d'emblée, que lorsque les routes sont délabrées, la circulation des véhicules devient de plus difficile et perturbée. Pendant ce temps, la vitesse des véhicules influe sur la quantité de carburant dépensé. Et pourtant la quantité de carburant dépensé produit le CO2. Et, ce sont ces différents CO2 produits, qui contribuent systématiquement à la destruction de l'environnement. Cet acteur de l'environnement, a argumenté que lorsque l'homme blanc ou l'homme occidental était en train de travailler sur le véhicule, il avait placé un certain nombre des matières importantes dans le véhicule. Et ces matières qui étaient placées dans le véhicule, avaient pour but essentiel d'assurer la protection de l'environnement contre les produits que dégageaient ces CO2 ou ces produits chimiques.
Véritable ami de la nature, Bienfait Zihalirwa s'est inquiété du fait que lorsque les propriétaires des véhicules ont commencé à confier la charge de réparation de leurs véhicules aux mécaniciens, c'est là où les problèmes ont pris corps. Et le constat est que la première chose ou encore le premier travail à faire par ces derniers, est d'extraire ces produits du véhicule ne sachant pas que ceux-ci contribuent efficacement à la protection de l'environnement.
Du coup, l'environnement est purement et simplement exposé.
Bienfait Zihalirwa a fait remarquer que si les routes sont en parfait état, les véhicules rouleraient ainsi à un certain rythme de moteur. Et en ce moment, les véhicules consommeraient moins de carburant étant donné qu'on respecterait les choses et va rouler à certain régime.
Cependant, avec l'état des routes délabrées actuellement, les conducteurs sont obligés d'arrêter le moteur à tout moment, de changer de vitesse après chaque minute ou après quelques secondes.
Aussi, les conducteurs seront obligés de rouler à la première vitesse ou carrément de laisser les véhicules sous un autre état, c'est-à-dire les mettre sous ralenti, en même temps de réfléchir comment s'y prendre réellement.
''Toutes ces manœuvres ou des solutions que l'on cherche à trouver, produisent des CO2 qui ont un impact très négatif sur l'environnement '', a rappelé Bienfait Zihalirwa.
A l'acteur environnemental, de conseiller que si les routes ne sont pas en bon état, il va falloir travailler de manière les réhabiliter, en vue de les remettre en état. Chose qui éviterait de conséquences néfastes et dévastatrices sur l'environnement ou l'écosystème.
Responsabilités de l'État et de la population
L'expert degage ici les responsabilités. Premièrement, il attribue la responsabilité au pouvoir public ou à l'État congolais à travers ses services compétents, de pouvoir réhabiliter ces routes de la capitale et même sur l'ensemble de la République, qui se trouvent ainsi dans un état piteux. A Bienfait Zihalirwa de marteler que la responsabilité incombe en second lieu à la population qui n'a pas d'éducation à l'environnement. Car, tous les déchets ou les immondices jetées partout ça et là à travers la capitale et ailleurs, bouchent à une certaine mesure les caniveaux et font que lorsqu'il pleut, l'eau de la pluie va chercher à se frayer un chemin propre. La conséquence est qu'il y aura ipso facto destruction de la route, du fait que les eaux vont stagner sur la chaussée.
'' Il appartient ainsi au gouvernement de travailler d'arrache-pied pour remettre nos routes en état et la culture de la population, de fournir inlassablement des efforts pour le maintien de toutes ses infrastructures qui sont mises à notre disposition '', a conseillé l'expert environnemental Bienfait Zihalirwa.
Nico Kassanda
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