Conscient du rôle uper important que doit jouer le Fonds Minier pour les générations futures, FOMIN en sigle, à savoir celui de préparer et de garantir justes les générations futures leur part des bénéfices de l'exploitation actuelle des minerais qui ne sont pas renouvelables, le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a, au lendemain de son accession à la magistrature suprême, procédé à la nomination de tout premier Comité de gestion, deux ans après la création de cette structure.
Et c'est Monsieur Faustin Biringanine qui a bénéficié de la confiance du Président de la République pour diriger ce premier comité de gestion, en qualité de Directeur Général.
Aujourd'hui, ce mandataire public est parvenu à mieux installer ce service public, en le dotant par exemple de son siège propre et en améliorant sensiblement les conditions socio-professionnelles des cadres et agents.
Pendant son absence, dûe à l'incompréhension entre son comité et l'Inspection Générale des Finances, il va écoper d'une suspension, laquelle avait donné l'opportunité au Directeur Général Adjoint de gérer à titre intérimaire le FOMIN.
Malheureusement, lors de cet intérim, beaucoup d'actes de gestion posés par le Directeur Général Adjoint ont enfreint certaines dispositions pertinentes du décret n°10/17 du 25 novembre 2019 portant création, organisation et fonctionnement du Fonds Miniers pour les générations futures (FOMIN), notamment en ce qui concerne le recrutement des nouvelles unités.
A titre d'indication, en l'espace de quelques mois pendant lesquels il avait géré le Fonds, cet homme a engagé 82 personnes en toute illégalité, et sans aucun avis préalable du Conseil d'Administration.
Après la fin de sa suspension qui a coïncidé avec sa réhabilitation par la hiérarchie, le DG Faustin Biringanine a constaté toutes ces fautes de gestion et aujourd'hui, il essaye de corriger des nombreuses erreurs qui ont été également commises par la même personne.
Le DG FOMIN voulait par son attitude conciliante, lancer un signal fort d'apaisement afin que ce service public, dont l'importance n'est plus à démontrer, retrouve son calme et la paix sociale qu'il mérite.
Aussi curieux que cela paraît, le DGA demande encore, pour son propre compte, l'engagement de 20 autres personnes. En bon manager et compte tenu du fait FOMIN n'est pas en déficit du personnel, le DG Faustin Biringanine a refusé avec raison d'accéder à la demande de son adjoint.
Et malheureusement, c'est ce refus dicté par l'impératif de la gestion rigoureuse des ressources humaines qui est à la base de la guerre d'arrière-garde que lui mène le Directeur Général Adjoint.
Malgré cette animosité que lui voue son principal collaborateur, le DG Faustin Biringanine continue de se comporter en bon père de famille avec l'ensemble du personnel et ce, sans distinction ni préférence aucune.
Aussi, reste-t-il déterminé à remonter le FOMIN à un niveau tel qu'il soit à même de remplir avec efficacité la mission lui dévolue par le législateur congolais, à savoir celle de préparer l'après mine.
Pour les observateurs, le DG Faustin Biringanine demeure l'homme de la situation, raison pour laquelle il a la confiance à la fois des autorités du pays et de l'ensemble du personnel.
Le Juge
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