Une lettre signée par le Président du Conseil d'Administration de l'Ogefrem, AMISI Makutano, balancée et devenue virale sur les réseaux sociaux, parle d'un prétendu détournement de 417.300 dollars américains au sein de cette entreprise publique.
Le Comité de gestion, qui s'est sentie visée par cette dénonciation parle d'une fausse alerte de la part de Monsieur le PCA qui serait mal informé sur le dossier en rapport avec la sortie de ce montant d'un compte bancaire de l'Ogefrem dans une banque Sud- Africaine.
A en croire le Comité de gestion de cette Office, tout serait parti d'un contrat signé entre l'Ogefrem et la Société Business and Soft Invest Sarl pour la fourniture d'un logiciel de gestion et la maintenance du système informatique FERI/FERE.
A l'avènement du Directeur Général Kazumba Mayomo, celui-ci a constaté que ce contrat faisait perdre à l'Ogefrem chaque mois 340.000 USD. C'est alors qu'avec le soutien de la délégation syndicale, le Comité Kazumba a dû résilier ce fameux contrat.
Pour ce faire, l'Ogefrem a fait recours à un avocat-conseil au travers un contrat d'abonnement judiciaire. Au terme de la procédure judiciaire entamée par cet avocat, l'Ogefrem a eu gain de cause. Il fallait donc lui verser ses honoraires, ce que l'Ogefrem n'a pas fait.
Pour rentrer dans ses droits, cet avocat avait saisi la Cour d'appel de Kinshasa/Matete qui a sommé l'Ogefrem de le payer, tout en ordonnant la saisie conservatoire des comptes bancaires de l'Entreprise se trouvant au pays.
Pour éviter cette situation de nature à préjudicier gravement l'entreprise et son personnel, le Comité de gestion a autorisé le payement de cet avocat à partir des comptes bancaires de l'OGEFREM en Afrique du Sud. Aujourd'hui, cette entreprise a obtenu la levée de la saisie conservatoire de ses comptes bancaires en RDC, qui a été décidée par la Cour d'appel de Matete.
Question, où se trouve la faute ? Nulle part.
Mireille Apendi
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