L'attaque du Palais de la Nation ce dimanche 19 mai 2024, n'a pas laissé indifférents les compatriotes congolais qui se sont interrogés comment ces assaillants sont-ils utilisés parvenus à arriver jusqu’au Palais de la Nation.
C'est le cas du mouvement citoyen Lutte pour le Changement (LUCHA) qui existe des réponses de la part des autorités du pays et plus particulièrement de celles qui gèrent le service de sécurité du pays.
Elle ne dit ne pas comprendre comment ce groupe des gens armés puisse prendre d'assaut le Palais de la Nation.
A travers son communiqué rendu public ce même dimanche, la Lutte pour le changement dénonce par ailleurs toute tentative visant à prendre le pouvoir par la force ou par élimination physique d'un adversaire politique. Elle souligne que cette manière de conquérir le pouvoir, n'a pas sa place dans une République qui se veut démocratique. Pour ce faire, elle exige des enquêtes minutieuses en vue d'établir toute la lumière sur cet incident.
Elle considère que la facilité avec laquelle les terroristes ont opéré et assiégé le haut lieu des institutions politiques comme étant une sorte de complicité sur le plan interne.
Il convient de souligner par ailleurs que cette attaque terroriste soulève de sérieuses questions sur les défaillances du système de sécurité. Comment des assaillants lourdement armés sont-ils entrés au pays ?
Comment ont-ils pu atteindre le palais de la Nation sans grande difficulté ? Pourquoi les services de renseignement, si prompts à arrêter les voix critiques, n’a pas pu détecter les assaillants et déjouer leur attaque ?
Dans un bref message diffusé à la télévision publique, le porte-parole de l'armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge, a précisé que plusieurs auteurs de cet acte ont été arrêtés. "L’armée rassure que la situation est sous contrôle et demande aux Kinois de vaquer librement à leurs occupations", a déclaré le général Ekenge.
Le général Ekenge a promis de revenir avec plus des détails sur la situation.
Il fles personnes impliquées dans ces événements, il y a Christian Malanga et son fils. Le premier cité est bien connu dans les milieux de la diaspora installée aux États-Unis pour ses prises de parole anti-gouvernementales. Souvent en treillis, il se revendique d’un mouvement appelé « New Zaire » et d’un regroupement qu’il appelle United Congolese Party (UCP). Il se fait appeler commandant.
Il partage régulièrement des photos de lui en tant que pilote d’aéronefs ou lors d’exercices de tir. Il diffuse également des vidéos de ses participations à des rencontres politiques tant en Occident qu’en Afrique australe.
À un moment donné, il a déclaré son intention de se présenter comme candidat à la présidence de la République. Il affirme être un ancien militaire congolais et est père de huit enfants.
Âgé de 41 ans, Christian Malanga a grandi dans la commune de Ngaba, à Kinshasa. Il a ensuite été vu en Afrique du Sud puis au Swaziland avant de s’installer aux États-Unis. Il se présente également comme homme d’affaires.
Alors que les Forces armées de la RDC annoncent avoir déjoué une tentative de coup d’Etat, le matin de ce dimanche 19 mai,
Nico Kassanda
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