Alors que le temps file à une vitesse de croisière, du jour au lendemain, aucune nouvelle date de la convocation de la plénière de l'Assemblée nationale n'est annoncée.
Cela, après le report de celle qui était initialement prévue le samedi 18 mai dernier, consacrée à l'élection des membres du bureau définitif de cette institution chargée de légiférer les lois en République Démocratique du Congo.
Une situation qui ne laisse pas indifférente la population congolaise mais aussi les observateurs sans oublier l'opposition. Celle-ci accuse d'ailleurs l'Union sacrée de la nation et le pouvoir en place de bloquer la bonne marche des institutions de la République.
Pour le député national Christian Muando, président du groupe parlementaire de l'opposition pour le compte de Ensemble pour la République, ce désordre tant décrié et observé au sein dans la famille politique du Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne peut pas expliquer le report qui s'accumule pour l'organisation de ces élections. Il s'agit d'un problème de responsabilité.
Christian Muando dénonce le fait que le pays puisse se trouver devant une majorité irresponsable qui a déjà fait passer cinq mois inutile sans dire un mot au souverain primaire.
''La réunion qu'ils ont tenu le samedi 18 mai dernier, devait se tenir normalement au mois de février dernier afin de régler leur compte. Aujourd'hui nous sommes en train d'aller vers le mois de juin et nous n'avons toujours pas de bureau. Il y a une crise de leadership au sein de cette plateforme Union sacrée.
Et le président Tshisekedi n'a pu prendre suffisamment ses responsabilités à temps. Nous sommes devant un groupe qui est dépourvu du sens de leadership. Un groupe où chacun est plongé dans le népotisme, le tribalisme et le régionalisme. Chose qui est inacceptable '', a-t-il décrié.
Le président du groupe parlementaire de Ensemble pour la République souligne qu'aucune date n'est cependant annoncée pour l'organisation des élections en vue de mettre en place le bureau définitif de la Chambre Basse du Parlement. Selon lui, les membres du présidium et le Chef de l'État se sont réunis le samedi pour désigner les candidats et n'ont pas pu se mettre d'accord. Chacun va dans son sens et le peuple continue à souffrir par manque d'eau, manque d'électricité, problème d'embouteillages au moment où ce groupe d'individus est incapable de gérer la République.
Nico Kassanda
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